LES COULISSES DE LA GRANDE ODYSSEE

TOMOJO était partenaire étape de la 18ème édition de La Grande Odyssée.
Au même titre que le Tour de France, une course d'une telle ampleur nécessite une organisation millimétrée, orchestrée par Camille Génieux, directeur des opérations. 
Bienvenue dans les coulisses de la plus difficile course de chiens de traîneaux au monde !

La première course de la grande odyssée a eu lieu en 2005. Quelles sont les personnes qui interviennent et à quelle phase interviennent-elles dans la préparation de l'édition suivante ?

C. Génieux : « On est une société d’organisation d’événements sportifs qui est structurée avec différents métiers : moi, je suis directeur des opérations donc je m'occupe de toutes les parties organisationnelles de l'événement. On a également un service partenariat qui s'occupe d'avoir des sponsors et les matelas financiers pour pouvoir organiser cet événement qui demande de gros moyens. Le service communication et relations presse quant à lui s’occupe de diffuser toutes les belles images que l'on peut faire sur cet événement. Il y a un délai d’un an qui s’écoule entre l’édition précédente et la suivante. »

Quel est ton plus beau souvenir sur la course, toutes éditions confondues ?

C. Génieux : « Je pense que mon plus beau souvenir, c'est quand on s'est retrouvés avec tous les bénévoles et tous les mushers qui sont arrivés en fin d’édition, tous en même temps sur le pont de Lanslebourg et on s'est tous pris dans les bras. C’était une merveilleuse édition, il faisait un temps super : c'était un moment fabuleux et assez magique ! »

Le COVID a-t-il impacté La Grande Odyssée ces deux dernières années ?

C. Génieux : « Oh oui ! La dernière édition était très dure à vivre parce qu’on était à huis clos donc on était privés de public. C'était assez frustrant, surtout pour Daniel notre speaker qui s'appuie beaucoup sur le public présent sur les aires de départ. Cela reste un grand événement sportif mais à côté de ça, c’est un vrai spectacle : les gens viennent pour voir tous ces beaux attelages concourir ! Nous avions dû mettre en place un protocole sanitaire extrêmement strict qui était difficile à vivre pour les équipes d'organisation qui sont bénévoles. Cette année, on renoue avec l'aspect public donc ça fait du bien de retrouver tout ce monde sur nos aires de départ et d'arrivée ! »

Comment faites-vous pour retranscrire tout ce contenu vidéo de la course en temps réel sur vos plateformes ?

C. Génieux : « Audrey Bristeau gère toutes les équipes de communication et de production vidéo : cela représente environ une vingtaine de personnes qui travaillent nuit et jour. Les monteurs travaillent en effet principalement de nuit pour mettre en ligne dès le lendemain matin les résumés des étapes sur les réseaux sociaux, tandis que les cadreurs travaillent plutôt la journée. On a aussi des équipes qui font le lien en direct avec des Facebook Live des Direct Instagram pour faire vivre la course en temps réel aux personnes qui n'auraient pas pu se rendre sur place. »

Revivez le départ de l'étape 9 de La Grande Odyssée à Aussois ici

As-tu un musher chouchou ?

C. Génieux : « J’ai un super feeling avec Grégory Coffre. J'aime beaucoup son état d'esprit et ils ont de beaux chiens qui sont très bien dressés : c'est quand même le seul attelage nordique qui peut se permettre de se déplacer avec l'ensemble de ses chiens autour de lui sans qu'ils s'échappent. Il y a une belle qualité d'éducation dont il a fait preuve. Grégory, c’est un moteur qui monte en puissance d'année en année.
Au-delà de la course, La Grande Odyssée c’est une grande famille qui grandit chaque année. »

Qu’est-ce-qui te donne le Mojo au quotidien ?

C. Génieux : « L'arche de départ ! Et puis le premier départ qui me donne toujours des frissons… »