Quelles sont les maladies les plus fréquentes chez le chaton ?
C’est le grand jour, votre chatte donne naissance à d’adorables boules de poils. Pendant deux à trois mois, ces chatons donneront le Mojo à toute la famille en jouant, en grandissant et en demandant mille et une papouilles. Grâce à leur mère, ils bénéficieront de tout le nécessaire pour devenir à leur tour des chats adultes et vivre dans une nouvelle famille. Mais les maladies du chaton sont nombreuses et peuvent affecter le développement de vos boules de poils. Découvrez les maladies du chaton et leurs symptômes pour assurer une belle vie à vos chatons.
Les symptômes à connaître
Il existe de nombreuses maladies du chaton qui génèrent des symptômes différents chez celui-ci. Mais certains sont réguliers et il est important de les reconnaître pour prendre rapidement des mesures avant que la situation ne s’aggrave. Les trois principaux symptômes sont :
- au niveau du pelage
- au niveau des yeux et du nez
- les diarrhées
En effet, le pelage est un bon indicateur de la santé de votre chaton. Si celui-ci est doux et brillant, c’est signe de bonne santé. En revanche, s’il paraît rêche et gras, c’est anormal. Cela peut aller de pair avec des démangeaisons et des pertes de poils importantes. Également, une forte odeur corporelle chez le chaton est généralement signe d’un problème de santé.
Puis, l’état des yeux et du nez du chaton permet de déceler facilement la présence de maladies. Ces derniers ne doivent pas présenter d’écoulements abondants et doivent être propres, tout comme les oreilles et les régions anales et génitales. Il faut aussi être vigilant en cas d’éternuements excessifs. Enfin, la présence de diarrhées chroniques chez votre chat est un signe d’alerte important. D’autant plus si votre chat semble abattu, fatigué, mange peu et perd du poids. Cette liste de symptômes est non-exhaustive et est à considérer avec attention pour assurer la bonne santé de votre chaton. En cas de doute, n’hésitez pas à aller consulter votre vétérinaire. Comme le dit le célèbre adage, mieux vaut prévenir que guérir.
Les maladies les plus fréquentes
Maintenant que nous connaissons les symptômes les plus courants, découvrons quelles sont les problèmes de santé du chaton. Ils peuvent être catégorisés en 4 parties :
- les maladies congénitales
- les virus et bactéries
- les infections cutanées
- les parasites internes et externes
1 - Les maladies congénitales
Ces maladies sont présentes dès la naissance du chaton mais sont plutôt rares. Il existe notamment la fente palatine qui correspond à une mauvaise formation du palais qui empêche le chaton de fermer correctement sa bouche et donc de s’alimenter. Cette maladie est particulièrement grave et doit être traitée en urgence. Il peut aussi se produire une anomalie dans l’ouverture des paupières, qui doit s’effectuer entre 7 et 10 jours après la naissance. Il existe également des problèmes de développement de certains organes qui ralentissent alors la croissance du chaton -problème cardiaque, déformation de la cage thoracique-. Ces malformations et maladies du chaton sont rares mais il est important de rester vigilant.
Une autre maladie congénitale est l’isoérythrolyse néonatale féline. Celle-ci représente la destruction des globules rouges chez les chatons nouveau-nés après la prise de colostrum -lait généré par la chatte après son accouchement-. La cause de cette maladie est l’incompatibilité entre le groupe sanguin de la mère et des chatons au moment de la naissance. Cette destruction des globules rouges conduit à une anémie hémolytique et donne l’impression que le chaton s’intoxique en buvant le lait de sa mère. Dans ce cas, il est important de séparer le chaton de sa mère et de le nourrir artificiellement. A savoir que pour éviter l’isoérythrolyse néonatale féline, il est possible de connaître le groupe sanguin des chats et ainsi faire accoupler ceux avec le même groupe.
2 - Les virus et bactéries
De nombreux virus touchent les chatons et certains peuvent même être transmis par la mère, soit à la gestation, soit par le lait. Le typhus du chat, peut notamment être transmis par la mère. Appelé également panleucopénie féline, cette maladie virale infectieuse concerne principalement les chats vivants en communauté et possède un important taux de contamination. Le typhus du chat se repère notamment par la présence de déshydratation, de vomissements, de diarrhées et d’une perte de l’appétit. Il n’existe pas de remède face au typhus du chat, mais le vaccin est quant à lui 100% efficace.
Un autre virus particulièrement virulent et fréquent est le coryza du chat. Ce virus très contagieux n’a rien à voir avec celui de la grippe, mais est pourtant couramment appelé la grippe du chat. Les symptômes du coryza du chat sont la fièvre, des éternuements, une infection des voies respiratoires, des ulcérations buccales, des écoulements oculaires et des complications pulmonaires. Il est important d’être vigilant sur ces symptômes et de prendre des mesures rapidement car le traitement du coryza du chat est long. D’ailleurs un chat sera porteur à vie du coryza une fois qu’il l’aura. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des récidives. La meilleure solution pour lutter contre cette maladie est de faire vacciner votre chaton.
Il existe aussi la leucose féline, qui est une maladie virale mortelle, générée par le virus leucémogène félin. Elle se transmet par les rapports sexuels, l’allaitement, la salive et le sang. Cette maladie du chaton et du chat a un taux d’incubation pouvant atteindre deux ans et ne possède malheureusement pas de traitement aujourd’hui.
C’est également le cas pour la leucémie virale féline ou FeLV, qui ne possède pas de traitement et qui est mortelle pour neuf chats sur dix. Cette maladie du chaton et du chat peut être à l’origine de cancers et d’immunodéficience. Les principaux symptômes sont des diarrhées chez le chat, des écoulements nasaux et oculaires, un abattement général, de la fièvre, un amaigrissement ou encore des troubles neurologiques. Le décès du chat arrive généralement dans les quatre ans qui suivent l’apparition des premiers symptômes.
Enfin, pour terminer cette liste non-exhaustive de maladies virales, le F.I.V ou sida du chat, est dangereux et peut être transmis de la chatte au chaton. Cette maladie est proche du sida touchant l’Homme, mais ne peut le contaminer. La période d’incubation peut durer plusieurs années avant l’apparition des symptômes chez le chat comme la diarrhée, l’augmentation du volume des ganglions lymphatiques, de la fièvre et des affections buccales, nasales ou cutanés. Malheureusement il n’existe pas de traitement à cette maladie, mais avec des soins préventifs et un suivi vétérinaire, le chat peut vivre heureux pendant plusieurs années.
3- Les infections cutanées
La peau est l’enveloppe externe du chat qui le protège du monde extérieur. Il s’agit en quelque sorte du rempart entre son organisme et son environnement. De nombreuses raisons peuvent conduire à une infection cutanée, comme le manque d’hygiène, notamment au niveau de l’ombilic, ou des griffures. En effet, les chats peuvent avoir une certaine tendance à se battre et un coup de griffes peut conduire à des complications. De la simple plaie à une infection bactériologique, il faut rester prudent. Les symptômes d’infections cutanées chez le chat sont des zones rouges d’irritation, des zones de dépilation, des croûtes ou des pustules. Ces symptômes peuvent également apparaître suite à une réaction allergique du chaton à un élément de son environnement ou à son alimentation. Pour en savoir plus, cliquez ici.
4- Les parasites internes et externes
Tout comme le chat adulte, le chaton est une proie aux puces, aux tiques et aux vers digestifs. Ces derniers peuvent être porteurs de maladies et les chatons auront plus de mal à les combattre à cause de leur jeune âge. Il est donc nécessaire d’être prudent. Une morsure de puce, par exemple, peut provoquer une allergie chez le chaton. Celui-ci va alors se gratter en permanence et se mordiller jusqu’à s’arracher les poils et se provoquer des lésions de la peau. Ces blessures peuvent potentiellement s’infecter par la suite.
Comment protéger votre chaton ?
Durant les deux premiers mois de sa vie, le chaton ne peut être vacciné. Il est donc important d’être vigilant pour le protéger du monde extérieur. Pour lui assurer la meilleure santé possible, trois conditions doivent être réunies :
- une bonne santé de la mère pour éviter la transmission de maladies
- un allaitement dès la naissance du lait maternel qui garantira tous les anticorps nécessaires à son bon développement
- un lieu de vie avec une hygiène irréprochable
L’alimentation du chaton joue un rôle majeur dans son développement et a un impact important sur sa santé. La prise de colostrum est une étape primordiale pour le chaton. Ce premier lait est sécrété les trois jours qui suivent l’accouchement, est constitué à 88% d’eau et contient des immunoglobulines maternelles, des vitamines, des minéraux, des protéines et des enzymes digestives. Il est donc très important que le chaton boit ce lait à sa naissance. Il lui apportera des anticorps qui lui permettront de résister face aux infections en tout genre et aux maladies du chaton. Son système immunitaire étant encore très faible, cette étape de son développement est majeure pour sa vie future. Ce n’est en effet qu’au bout de la cinquième semaine qu’il sera capable de créer lui-même ses propres anticorps. Ensuite, lors du sevrage du chaton, entre quatre et huit semaines après sa naissance, une bonne alimentation est nécessaire pour le développement de leur système immunitaire. Des croquettes riches en protéines, en lipides, en glucides, en oligo-éléments et en vitamines permettront une bonne santé à votre chat. Découvrez les croquettes aux insectes Tomojo, fabriquées en France et formulées avec des vétérinaires, qui donneront à coup sûr le Mojo à votre boule de poils.
Lorsque le chaton atteint les deux mois, il est alors fortement recommandé de le vacciner contre le typhus et le coryza du chat qui sont les deux maladies du chaton et du chat les plus dangereuses pour eux.
Également pour protéger votre chaton, vous pouvez être attentif à son état de santé en tentant de détecter la potentielle présence de maladie avec la pesée quotidienne. A la naissance, le chaton doit peser environ 100 grammes, puis prendre en moyenne 10 grammes par jour sur ses premières semaines. Un chaton en pleine forme prend dans les 80 grammes par semaine. La pesée quotidienne permet donc de détecter des problèmes de santé et donc d’agir vite. En cas de retard de croissance, il est important de consulter un vétérinaire et le lait maternisé pour chaton peut s’avérer nécessaire.